Etats-Unis Les féministes de groupes de base revendiquent la fierté gaie !
Le 28 juin 2019 a marqué le 50e anniversaire des émeutes de Stone Wall à New York, date historique où des personnes LGBTQIA se sont battues contre le harcèlement policier et la violence à leur égard. L’anniversaire de ce soulèvement est maintenant connu sous le nom de célébration de la fierté gaie (Pride en anglais) fierté célébrée dans le monde entier chaque année à la fin du mois de juin. Alors que les principaux organisateurs du défilé de la fierté à New York acceptaient les commandites d’entreprises, la communauté LGBTQIA radicale organisait une contre-marche pour la libération des personnes LGBTQIA. Cette marche s’est terminée par une grande manifestation. Cindy Wiesner, directrice de Grasstroots Global Justice Alliance et représentante du MMF aux États-Unis, a pris la parole au cours de cette manifestation pour demander que la Gay Pride soit revendiquée par les féministes de groupes de base en tant qu’héritières de la rébellion de Stonewall: Marsha P Johnson, Sylvia Rivera et Stromé DeLarverie. Elle a également rappelé à l'auditoire que les personnes LGBTQIA radicales ont toujours été à l'avant-garde de toutes les luttes pour la justice sociale, y compris la justice de genre, raciale et climatique. Elle a rappelé au public qu'il était de notre devoir de maintenir l’héritage et de mener la lutte contre la crise climatique, le capitalisme, la suprématie blanche et l'impérialisme. "... Les personnes LGBTQIA défendent la terre et sont les protectrices de l'eau et du ciel, elles exigent une transition juste vers un nouveau paradigme: des économies locales et régénératrices où l’énergie est décentralisée, basées sur une relation correcte avec la nature où le peuple et non les entreprises ont voix au chapitre dans la protection des biens communs, où celui-ci dispose de logements habitables et résistants à la crise climatique, de la souveraineté alimentaire, de la démocratie énergétique et où existe une réelle participation démocratique pour nos communautés " En juin également, la coordination nationale des États Unis de la MMF, en collaboration avec les coordinations nationales du Brésil, du Mozambique et du Guatemala, avec le soutien du Indigenous Environmental Network et de Grassroots International, a soutenu et participé à un séminaire : "État et démocratie en débat : nos propositions à partir de l'économie féministe contre le néolibéralisme. "L'objectif du séminaire était d'exprimer une nouvelle articulation politique de la quatrième vague du féminisme, d'articuler une diversité mondiale de féminismes qui remettent en question le genre binaire, le néolibéralisme et les contradictions du racisme et des manifestations de classe de la deuxième vague du féminisme, tout en intégrant l’internationalisme, la spiritualité et l’économie féministe.
Equipo editorial: Rocío Alorda (Chile)- Alejandra Laprea (Venezuela) Traducciones: Francés: Emilia Castro (Quebec); Inglés: María Centeno (Vzla) y Pao Lebron (USA); Portugués: Helena Zelic, Tica Moreno y Luiza Mançano. (Brasil) Para comunicarte escribe a: [email protected]