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Bulletin Nº 4 Avril 2019

Editorial Notre solidarité avec le Secteur des femmes du Guatemala

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En Amérique latine et dans les Caraïbes, les attaques contre la démocratie sont constantes ces dernières années. À partir du coup d'État initié au Honduras en 2009, on assiste à des criminalisations, des persécutions et des assassinats des dirigeants et dirigeantes des mouvements sociaux.
Devant ces faits, les militantes avons exigé justice et élevé nos voix pour dénoncer les attaques du néolibéralisme dans sa tentative de conquérir et de contrôler nos territoires, notre travail et nos corps. Les pratiques du capital sont basées sur la dépossession, la violence, la propagation de la peur dans le but clair de mettre fin aux mouvements et à leurs luttes.
Parallèlement, dans notre région, les femmes sont de plus en plus à la tête des principales résistances et mobilisations. Devant cela, les forces conservatrices et de droite multiplient les attaques et la persécution contre les femmes. 
Le 8 mars, pour la quatrième fois, l’Alliance politique du secteur des femmes (l’alliance nationale de la Marche mondiale des femmes au Guatemala) a été envahie violemment dans ses bureaux, la privant des biens et du matériel informatique utilisé pour le travail et les actions visant à dénoncer la corruption et l'impunité dans le pays.
Nous, femmes de la Marche mondiale des femmes des Amériques, exprimons notre solidarité avec les compañeras du Guatemala; nous exigeons une enquête immédiate et que soient jugés et condamnés les responsables et exécuteurs de ces actes inacceptables.
Le travail de l'Alliance politique des femmes au cours des 25 dernières années témoigne de son engagement envers les droits fondamentaux des femmes et des peuples autochtones dans la recherche de la justice et de la mémoire historique. L'Alliance lutte contre toutes les formes de génocide et pour l'autodétermination des peuples, incluant l'autonomie et liberté pour les femmes de décider de leur corps et de leur vie.
Nous continuerons à nous battre ensemble pour construire un monde où nous serons toutes libres !! 
Nous résistons pour vivre, nous marchons pour transformer

Bolivie

La lutte féministe est dans les rues et affronte le pouvoir patriarcal et le capitalisme

​Graciela R. López. REMTE- MMM Bolivia 
Lever les drapeaux du non au capitalisme et au patriarcat! 
Pour un avortement libre, gratuit et sans danger! Non à la violence et au harcèlement au travail! Un salaire égal pour un travail égal!
Des travailleuses de différents secteurs, des étudiantes universitaires, des collectifs, des organisations féministes, des militantes des droits des femmes, des militantes pour la démocratie et la révolution anticapitaliste, ont une nouvelle fois convergé vers les rues et les avenues entourant l’édifice du gouvernement bolivien pour exiger la condamnation des féminicides et pour que la discrimination salariale, la violence et le harcèlement cessent de faire partie de la vie professionnelle des femmes.
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Les luttes féministes changent le monde et dans une perspective de transformations alternatives, sont capables de mettre en échec le système capitaliste fondé sur l'exploitation et l'assujettissement des hommes et des femmes. Elles luttent contre des systèmes d'exclusion et inhumains incarnés par le pouvoir politique, tels que celui de Donald Trump ou Jair Bolsonaro dans un Brésil plongé dans une crise politique et morale profonde, comme dans d'autres pays de la région et du monde où le fascisme avance.
Un travail décent sans violence, un salaire égal pour un travail égal, ne sont pas seulement des déclarations qui cherchent à améliorer la qualité de vie de millions de femmes, mais font partie d'une plate-forme de lutte qui cherche à faire tomber les structures anciennes et décadentes du pouvoir patriarcal qui reproduisent le harcèlement, la violence dans les lieus de travail sur le lieu de travail, viol et l’assassinat des femmes.​

Brésil

Des mobilisations partou

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Mossoró, Rio Grande do Norte
Le 8 mars au Brésil des dizaines de manifestations ont eu lieu dans les grandes et les petites villes de toutes les régions du pays. Les femmes se sont mobilisées contre Bolsonaro. La Banque centrale a rejeté la réforme des régimes de retraite, qui cherche à pénaliser les droits des travailleurs et travailleuses. (Photo: Mossoró, Rio Grande do Norte)
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Fortaleza, Ceará
Les femmes étaient également en route pour la liberté de Lula, qui est aujourd'hui un prisonnier politique dans le pays et pour demander justice pour Marielle, conseillère municipale de Rio de Janeiro qui a été exécutée en mars 2018.
La société exige de savoir qui a ordonné d’assassiner Marielle! 
Le 8 mars, la Marche mondiale des femmes a manifesté dans la rue pour exprimer sa solidarité avec le peuple vénézuélien, en particulier avec les femmes leaders de la résistance aux attaques de l'impérialisme. 
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São Paulo
La Marche mondiale des femmes a participé à l’organisation des manifestations avec les mouvements sociaux. La marche était présente avec des affiches, des drapeaux et des batucadas avec des slogans et des chansons féministes, antiracistes et anticapitalistes.
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Salvador, Bahia

Cuba

8 mars, le défi de ne pas penser que nous avons tout accompli

Por: Marilys Zayas Shuman, Mirell Pérez y María Teresa Díaz Álvare
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Lesdéfis des femmes cubaines, leurs rêves et leurs attentes ont fait l'objet de débats les 6, 7 et 8 mars lors du X Congrès de la Fédération des femmes cubaines (FMC), qui s’est tenu au Centre de Convention de La Havane.
Parmi les opinions des déléguées, retenons celle de la déléguée Mariela Castro Espin qui souligne que,de tous les défis assumés par l’organisation, il en est un important, celui de continuer à avoir une participation active dans la société. Un autre ddéfi retenu lors de ce congrèss à été dedemander une législationqui va dans le sens de l’équité et de la justice de genre, comme l’a dit Yamila González Ferrer, membre du Comité national du FMC, dans son discours :"(Agrandir). 
La Fédération a intégréde jeunes femmes qui ont de nouvelles façons de dire et de faire et a adapté le travail de l'organisation 

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sans perdre pour autant son essence comme signalé par Aisney Montero León, une adolescentede 14 ans. Il a aussi été question de dénoncer toutes les formes de violence et de réclamer l'accès aux métiers non traditionnels ainsi que l'intégration des jeunes femmes dans le service militaire volontaire en vue de la défense du pays. Pour sa part, la jeune femme Bertha Sánchez, journaliste à Radio Baraguá, a souligné l'importance d'utiliser les nouvelles technologies pour rendre visible le travail de l'organisation et le rôle de la femme cubaine dans la société, toujours à partir d'un langage inclusif. 
Lors de la journée du 8 mars à Cuba, un hommage lors de l'événement ibéro-américain Genre et communication a été rendu à Isabel Moya Richard, une féministe et communicatrice cubaine qui est décédée il y a un an. 
Cette femme avait constaté que le principal 

enjeu à Cubaétait de faire réaliser aux femmes que, malgré tout le chemin parcouru, il restait beaucoup à faire.
​Ce même jour, l'Espace fféministe Berta Cáceres a organisé une rencontre du Réseau éthique et politique du Mouvement des femmes à Cuba. De son côté, Évolution, la campagne cubaine contre la violence à l'égard des femmes à partagéé, à cette occasion, un ensemble de cartes postales féministes invitant les hommes à s'engager dans des relations respectueuses avec leurs compañeras.
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Les cartes postales montrent des œuvres d’Ileana Mulet, Diana Balboa, Liang Domínguez et Alicia Leal, qui ont illustré une phrase d’écrivains comme Laidis Fernández, Isabel Moya, Excilia Saldaña et Dulce María Loyaz.

Chili

On se souviendra longtemps du 8 Mars 2019 dans l'histoire de notre pays et dans nos cœurs féministes.

Notre première action dans le contexte de #La grève féministe Va a été de dévoiler à l'aube du 8 Mars, une toile avec nos slogans, couvrant la publicité emblématique du capitalisme sur une avenue centrale de la capitale. 
​Beaucoup des femmes se sont mobilisées à travers le pays. Très tôt le matin, les stations du métro de Santiago furent nommées avec les noms de femmes guerrières de tous les temps. Dans les quartiers, il y avait une ambiance de complicité exprimé par notre tendresse, la couleur de nos vêtements et nos discussions autour de la grève. De nombreuses femmes sont descendues dans la rue pour la première fois dans un acte politique naissant, mais sans retour. Ce fut une journée riche en événements féministes, qui ont abouti à des manifestations dans plus de 70 villes tout au long du Chili
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​Nous, les femmes de la Marche de Santiago et de Fiofio avons marché en soirée dans la multitude avec notre consigne Nous résistons pour vivre, nous marchons pour transformer

États Unis d'Amérique

Célébrer l'héritage de la résistance

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La Marche mondiale des femmes en Floride (Centre des travailleuses de Miami) s'est rendue dans la capitale Tallahasse le 8 mars. Elles ont défilé pour réclamer la dignité des femmes emprisonnées car, aujourd'hui, les femmes incarcérées dans des prisons et des centres de détention pour mineurs n'ont pas librement accès aux produits menstruels, assurant leur santé et leur dignité et éliminent les obstacles économiques pour l'accès aux produits médicaux. Iles ont également marché pour abroger l'interdiction de l'avortement au cours des six premières semaines de grossesse (la Floride est l'un des deux États ayant mis en œuvre cette interdiction)

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Des membres de la Marche mondiale des femmes d'Oakland, en Californie (Femmes Unies, actives pour une cause juste) ont participé à la marche annuelle de la Journée internationale des travailleuses. Les jeunes ont chorégraphié certaines danses, tandis que d'autres ont joué la batucada, en célébrant les ouvrières et l'héritage de résistance et de rébellion des femmes contre l'injustice et la domination.
Aux États-Unis, d'autres membres de la MMF ont organisé des séances d'éducation politique sur l'histoire de la résistance féministe.

Paraguay

Notre travail vaut la peine

Cony Oviedo
Être reconnue comme femme et travailleuse, même si cela semble évident, est toujours un combat quotidien.                                                                                  La date du 8 mars rappelle lesjalonsde la lutte historique pour être reconnue. Même si plusieurs organisations de femmes se mobilisent dans des activités ou des marches au Paraguay, seule Ni Una Menos a rejoint l’Internationale Féministe.
Pour la troisième année consécutive, notre engagement se concrétise dans l’une des plus grandes mobilisations du pays, avec la devise :"Nous arrêtons. Notre travail a de la valeur " !!!  5000 mille femmes ont marché dans les rues d'Asunción et des activitésont été organisées dans 4 autres villes du pays.
Cette année, nous dénonçons le fait que nous continuons à gagner 30% de moins que les hommes. Nos droits fondamentaux en tant que travailleuses ne sont pas garantis. Nous avons toujours la triple journée de travail. Dans les campagnes, nous vivons avec la menace constante des activités extractives qui expulsent, criminalisent et tuent les paysans et les peuples autochtones qui continuent à résister au modèle néolibéral.
Nos luttes sont toujours structurées à partir du féminisme, seul moyen de vaincre le système patriarcal et capitaliste. La revolution sera féministe.
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Pérou ​

Des mobilisations sur tous les territoire

Région macro-nord Pérou 
Mobilisation

La Marche mondiale des femmes de la région Macro du nord du Pérou s'est mobilisée lors de la "Journée internationale des femmes" pour la défense de nos corps, de notre eau, de notre terre et de nos territoires, dans les régions de Piura, Lambayeque, Cajamarca et Tarapoto. Préparé conjointement avec des organisations sociales, des syndicats, des communautés paysannes et des groupes de citoyens.
Au Pérou, les femmes sont confrontées à des scénarios de risque de décès à la maison, dans la rue, au travail; en 2018, il y avait 149 féminicides dans le pays et au cours des deux premiers mois de 2019, il y en a 33, chaque jour des femmes sont violées, violées, maltraitées ... aucun endroit n'est à l'abri, les filles et les jeunes femmes disparaissent de jour en jour, la grande majorité des victimes de la traite. Les travailleuses journalières de l'agro-export travaillent dans des conditions de précarité, de semi-esclavage, sans droits du travail ni droits syndicaux.
L'agro-industrie impose des conditions de travail qui mettent en danger la vie et la santé des travailleuses, tout en criminalisant les femmes qui défendent l'eau, la terre, le territoire et la vie

Une marche mondiale des femmes a également eu lieu à Lima

Le Groupe Genre et Économie présent à la marche du 8 mars a mis en évidence les revendications des femmes pour la reconnaissance de leurs droits et la contribution de leur travail.
Le Collectif pour les droits de personnes adultes aînés ont participé à la marche. Le groupe Genre et économie était également présent à la marche pour rendre visible les revendications des femmes pour la reconnaissance de leurs droits et la valeur de leur travail

Quebec

Manifester le respect

Emilia Castro (CRQMMF), ​Karine Drolet, ​Hamida Melouane
Au Québec, les activités et actions du 8 mars ont mobilisé des compañeras dans toutes les régions et villes. Les femmes envahies exigent le respect de la rue et revendiquent "Non à la violence, non à la pauvreté
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À Québec, la journée a débuté par une action au sein du Palais de justice et d'une chaîne féministe pour dénoncer l'inaction des autorités face aux agressions sexuelles.
Cette action a été suivie par une réunion avec des femmes autochtones, des femmes migrantes y et des femmes vivant dans la pauvreté afin de créer des liens de solidarité et féministes. Les activités ont abouti à une marche dans les rues de la ville. Les femmes du MMM du Québec présentes et solidaires
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Dans la región Matanie
Discussion autour du sujet « Les femmes et l’emploi » suivi d’un diner au Regroupement des femmes de la région de Matane pour souligner le 8 mars.
À 15h00, il y a eu un Rassemblement devant le Palais de justice de Matane en collaboration avec la Gigogne en solidarité avec les femmes et pour les victimes d’agressions sexuelles.
Dans la región de Chaudière Appalaches
Chez nous, il y a eu plusieurs activités d’organisées pour le 8 mars. Les activités sont organisées en grande partie par les Centres femmes, mais aussi avec quelques maisons d’hébergement, l’AFEAS de Montmagny et le CALACS.
Région Outaouais-Québec
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le Comité régional de la Marche mondiale des femmes en Outaouais a organisé son 2e rassemblement féministe avec comme invitée, Madame Françoise David qui a présenté sa conférence : Enjeux et défis féministes en 2019.La soirée a eu lieu le 1er mars avec plus de cent participantes venues de partout en Outaouais. La soirée s'est passée dans une ambiance de solidarité, d'échange et de témoignages entre féministes de différentes générations. 

Venezuela

Nous Luttons​

Alejandra Laprea.
L’araignée Feminista - MMM Venezuela. 
ImagenLes premiers arrivés à 8M. Photo: Ceyralí Domínguez, La cinquième vague.
Au Venezuela, l’organisation du 8 mars a été faite sous les assauts impérialistes et les menaces d’invasion du territoire. Des réunions conjointes ont été organisées pour créer un mouvement féministe et populaire du 8 mars. Discussion sur la pertinence de ne pas consacrer énergie et efforts au 8 mars? Enfin, il a été conclu que l'agenda interventionniste américain et la tentative de coup d'État du président autoproclamé Juan Guaidó ne devaient pas faire taire le mouvement féministe.
 
Ainsi, au Venezuela, le défi consiste à rendre nos luttes visibles sans abandonner la résistance dans les rues au coup d'État orchestré entre la droite fasciste, le gouvernement américain et ses alliés des groupes de Lima et de l'Union européenne.
À Caracas, une route publique pour souligner le 8 mars a été mise en place. Elle a débuté le 1er mars avec l'activité "Tissage entre femmes et communautés".

ImagenTejiendo Mujeres y Comunidades. Iniciando la preparación del 8M Foto Ketsy Medina
 L'activité responsabilité directe de La Araña-MMM Venezuela et de la brigade féministe latino-américaine. Elles ont travaillé en collaboration d'un groupe de tisserands de la paroisse de San Juan qui ont reçu de la laine du MMM Chile et d'autres femmes rencontrées au Centre culturel.  Rester et tisser tout en réfléchissant pourquoi marcher le 8 Mars, entre le tricot et la broderie, un album a été réalisé reflétant les réflexions et les luttes des féminismes populaires.
Avant le 8 Mars, ont eu lieu des conférences, des forums de films, des débats et des conversations qui sont exprimés dans une déclaration et le slogan NOUS LUTTONS.  (Nosotras Luchamos) 
Le 7 mars, le Venezuela a été victime d'un attentat terroriste qui affecte la production et la distribution d'électricité dans tout le pays. Le matin du 8 mars 2019, le pays est embourbé dans l’incertitude, sans énergie, sans médias de communication, sans

ImagenCommuniqué Lecture Nous Luttons Photo Ketsy Medina.
réseaux, sans transport en commun mais avec des rues, des rues du peuple. C’est ainsi que sur la base des accords conclus et fidèles à la devise NOUS LUTTONS que les collectifs et les habitants sont venus au point de rencontre dans l’espoir de ne pas être les seuls..
Et c'était ainsi, déjà ensemble et avec la bannière affichée, les femmes se sont rendues à la Plaza Bolívar, avec le cri: Femmes contre la guerre, femmes contre le capital. Femmes contre le machisme, capitalisme néolibéral. Et nous résistons, nous nous battons et nous avançons!
Sur la place, on lisait le communiqué qui avait été préparé collectivement et assumait l’engagement de poursuivre notre programme pour rendre la révolution féministe irréversible.​

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Equipo editorial: Rocío Alorda (Chile)- Alejandra Laprea (Venezuela) Traducciones: Francés: Emilia Castro (Quebec); Inglés: María Centeno (Vzla) y Pao Lebron (USA); Portugués: Helena Zelic, Tica Moreno y Luiza Mançano. (Brasil)
​Para comunicarte escribe a: mmmboletinamericas@gmail.com
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