Cette année dans toutes les régions du Québec, nous avons souligné la Journée internationale des droits des femmes avec le thème Résistances féministes. Il y a eu des marches, des panels de discussion et des actions afin d’affirmer haut et fort que « Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche » Dans la ville de Québec, nous avons organisé un atelier de batucadas pour animer la marche du 8 Mars. Un franc succès ! Le 13 mars, nous avons tenu une réunion nationale sous forme binaire pour faire le point sur nos activités et entamer les préparatifs pour le 24 avril. La coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes est grandement impliquée dans l’organisation du 24 avril prochain. Nous investissons nos énergies dans la formation et l’appel l’action. Pour le premier dossier, nous travaillons à la réalisation d’un cahier d’éducation populaire féministe. Celui-ci sera distribué à nos groupes membres afin que leurs organisations l’offrent à leur tour à leurs membres. Cette formation vulgarise la mondialisation néolibérale en utilisant l’industrie du textile comme cas de figure afin de faire prendre conscience de ses impacts environnementaux et sociaux. Du côté de l’action, en coalition avec d’autres regroupements communautaires et syndicaux, nous appelons à une grande mobilisation nationale en vue d’exiger l’adoption d’une loi pour la diligence raisonnable des entreprises canadiennes à l’étranger. C’est-à-dire une loi contraignante visant à prévenir les atteintes aux droits humains et aux conséquences environnementales. C’est assez l’impunité des entreprises transnationales ! Que ce soit de l’industrie du textile, minière ou de la guerre, nos vies valent plus que leurs profits !