Sur l'avenue de Mayo vers le Congrès National, le Bloc Syndical Féministe a été protagoniste de la grève Internationale, dénonçant la violence machiste, l’ajustement économique en faveur des politiques du FMI perpétré contre les ménages populaires et les femmes travailleuses face à l'absence de politiques sociales de la part du gouvernement national. Travailleuses, nous sommes toutes rassemblées dans l‘unité face au contexte politique et social. La droite machiste s'organise pour revenir et menace des droits que nous avons conquis avec des organisations mobilisées et dans la rue. Nous disons que la dette est contre nous parce que nous sommes plus précaires, plus pauvres et avons moins de sources de travail. Aux deux ou trois journées de travail pour les soins à domicile ; salles à manger, snack-bars et espaces communautaires, c'est pourquoi nous réclamons la reconnaissance des salaires et les droits des femmes et des personnes des diversités qui s'acquittent de ces tâches. Nous dénonçons la justice, toujours du côté des corporations et des transnationales, avec des faillites en faveur des entrepreneurs qui mettent en péril notre démocratie. Il est utilisé comme instrument de persécution politique, encourage l’asservissement sur nos territoires et peuples ancestraux, persécute les référents sociaux, les combattantes et les des peuples ancestraux comme nos sœurs mapuches. C'est pourquoi nous nous organisons en exigeant une réforme judiciaire féministe. Nous percevons une forte pression de l'extractivisme, de la monoculture et l'accaparement de nos territoires. Alejandra Angriman, Secrétaire générale de la CTA autonome, Présidente du Comité des Femmes de la Confédération syndicale des Amériques affirme : nous célébrons les conquêtes et nous continuons à nous battre pour tout ce qui manque aux femmes et aux diversités en Argentine et en Amérique latine; il faut mettre en œuvre les droits universels parce que l’objectif du néolibéralisme est de ne cibler que certains secteurs par rapport aux droits et aux politiques publiques. Équité et Politiques des soins sont des thèmes urgents à notre ordre du jour où l'État doit être le garant de ces politiques universelles. Un exemple : la mise en œuvre de garderies d’enfants dans nos quartiers, nos lieux de travail et nos établissements d’études. »